Les plages…

On s’est éloigné de la côte et il y a maintenant plusieurs choix de routes à faire. Mark nous en conseille une qui passe dans une zone assez désertique avec des amis qui pourraient nous accueillir mais finalement nous préférons passer par Lompoc, une grosse ville pour tenter de soigner Pierre.

C’est 78 Km entre des villes, autoroutes, routes vides qui nous attend. Il fait toujours chaud mais notre objectif se termine par un motel. Les enfants sont donc motivés. Le Motel 6, notre préféré. On peut y louer une chambre avec 2 lits doubles défiant toute concurrence. 
On arrive tranquillement au motel en fin de journée.

Le lendemain matin, je me rends chez le dentiste du coin avec Pierre. Ici, le dentiste, c’est comme un autre commerce.

On voit la secrétaire qui nous fait attendre, puis l’assistante qui nous installe et nous fait attendre. Elle nous explique ce qui va se passer, ça fait déjà 2 heures que nous sommes là.

Elle me dit que Pierre prendra un sirop relaxant, puis du gaz, puis une anesthésie et qu’il ne faut pas qu’il mange 8 heures avant et qu’il sera endormi ….qu’ils vont regarder et programmer ça pour demain. Enfin, je crois.

hum hum, pour deux carries sans avoir vu de dentiste, ni ouvert la bouche !! C’est très dur de voir les dentistes ici et de discuter avec eux. Je ne sais pas pourquoi ils ne veulent pas parler aux patients. C’était déjà ça pour moi.

Je lui explique que nous bougeons chaque jour, qu’il a 40 kilomètres à faire l’après midi et qu’une anesthésie dans la gencive me semble suffisante…même si je ne suis pas dentiste.

Au final, je verrai la dentiste une fois…puis l’assistante m’explique qu’on a le choix entre les plombages, classique français ( c’est pour ça qu’on est venu) ou l’extraction ! On doit chosisir. Et qu’il peuvent le faire maintenant. Je fais quelques recherches sur internet. L’assistante me dit que c’est 50/50, pour elle c’est pareil. C’est au patient de décider ce qui est mieux. Une bonne partie de ses dents est déjà partie mangé par la carie.

Nous prenons l’arrachage. Bouchers que nous sommes. Pierre est prêt, c’est son choix aussi. Mais je pense qu’il ne se rend pas compte. J’essaye de demander à l’assistante si ils vont bien lui faire une piqure d’anesthésie.

Il part une demi heure, il revient hagard. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Il ne parle pas, ne bouge pas. Puis il m’explique qu’ils lui ont juste mis du gaz, qu’il a tout senti, que c’était horrible, qu’il n’ a jamais eu aussi mal !! Argh, problème de compréhension ou normalité…je culpabilise. Je n’imagine pas qu’ils aient pu faire ça sans l’anesthésier et en même temps sa bouche n’a pas l’air anesthésiée….

On va manger dans un petit parc à côté pour qu’il dorme un peu, se repose…

Finalement, il se retape, reprends vie. Ouf, je suis rassurée. On lui achète un petit lego, du coca pour le ressucrer.

On part finalement vers 15H00.

On enchaine les 40 kilomèters et on arrive à Gaviota state park. Un camping au bord de la mer. Pierre va bien mais ne veut pas parler de sa séance.

Le camping de Gaviota est sous un pont géant qui supporte le passage du train. Nous sommes à côté du responsable du camping très sympa. Une femme vient discuter avec nous. Elle se baigne tous les jours dans cette eau froide. On discute un bon moment. On part faire des ricochets le soir. Les étoiles sont magnifiques. Nous sommes loin de tout ici.

Il sait que le lendemain on s’arrête à Santa Barbara. Il n’y a pas de camping la bas. On est sur l’autoroute C’est désagréable. Les voitures passent vite, on est à la queue-leu-leu , on ne peut pas se parler, mais au moins ça va vite.

Un bon mac do à Santa Barbara pour de remettre en forme.

Et on passe la ville. On traverse tout Santa Barbara sur la piste cyclable …

pour se poser à Carpinteria où il y a un state parc. Top, au bord de la mer.

Le lendemain, on passe la journée à Santa Barbara. La ville est entre des montagnes très belles et l’océan. On en garde des souvenirs de série télé mais c’est en réalité une ville estudiantine, très vivante. Fondée en 1782, la ville garde de nombreuses traces de son passé espagnol. Ce fut la capitale du 7 ème art avant Hollywood. entre 1912 et 1919, 1200 films furent réalisés dans le comté.

On visite le génial petit musée de la diligence.

Et l’incontournable de la ville : le tribunal.

Palais de justice bâti en 1929 dans un style hispano-mauresque.

C’est assez étrange de visiter un tribunal alors même qu’il y a des audiences dedans.

Salle d’audience

Le lendemain, nous partons pour Oxnard ou il y a un state park. En arrivant, il est fermé. Il n’y a rien au alentour. C’est la qu’on voulait se poser pour fêter l’anniversaire de Pierre. On a pas trop le choix. On a vu un camping privé à Ventura, 12 kilomètres avant. On déjeune et on fait demi tour !! Ca s’est déprimant.

Au final, on repasse les mignons bord de mer de Ventura. Il y a de la place au camping. Ca nous change des States parkl. Ici, c’est la palais de la bouffe, de l’animation. Il y a des camions de tacos, waffle qui viennent régulièrement, de la musique, beaucoup de monde, une loterie…bref… et une piscine!!et une herbe tellement moelleuse.

On passera une super journée d’anniversaire. La surprise de ne pas pédaler, un super brunch. Puis on part en ville et surtpout au bowling. On y mange, on y joue. Baptsite est très fort.

Le soir, après le feu, les enfants retournent se baigner. Ca aura été une super journée.

On refait nos 12 kilomètres pour la troisième fois pour descendre vers Léo Carrillo State Park, aux abords de Los Angeles. On fera encore une journée de pause la bas. Plage, plage, plage, restaurant de motard. Les plages sont le longe de la route puis il ya des montagnes, séches, marrons. C’est étonnant comme paysage. Il y a beaucoup de surfeurs. L’eau est froide, nous ne pouvons pas nous baigner. Pierre s’est habitué à ses deux dents en moins. Ca cicatrise, jusqu’à ce que les dents définitives sortent.

Le dernier jour de vélo est annoncé encore à près de 70 kilomètres pour arriver dans un motel 6 de LA. Journée étonnante. Elle commence par la déception de Malibu.

Tant de souvenirs de feuilleton pour se retrouver sur une route désagréable, avec certes, une belle et longue plage de sable blanc avec des mais une ville sans intérêt.

C’est le jour du mémorial day.

Très vite, on se retrouve coincé entre la montagne et l’arrière des maisons. On ne voit même plus la route. Puis il y a des parties avec des pistes cyclables très longues qui longent l’autoroute. C’est agréable de ne pas craindre les voitures. Il y a des plages tout le long de la route, parfois agrémentée de RV. 

Puis on arrive à Santa Monica. La plage est belle, il y cette piste cyclable sur le sable, mythique et agréable.

On va faire un tour sur la jetée avec sa vielle fête foraine. Et on arrive à Venice Beach. Toujours sur cette belle piste cyclable agréable. Ce n’est pas le week-end, donc il y a moins de monde. On voit le coin des magasins sympa, le skate parc ou il y a foule et le coin roller-danse.

C’est sympa. On reste un moment à les regarder. On sait que les 15 derniers kilometres sont en ville, donc pas très agréable. Voila, on arrive au motel 6. C’est presque la fin du vélo.

C’est 15 jours de vélo se sont rajoutés à l’improviste. Nous sommes vraiment content de les avoir fait, d’avoir vu et vaincu le big sur, d’avoir découvert ces paysages magnifiques, d’avoir longé les plages, d’avoir vu les vergers.

Nous étions en voyage. Le vélo c’est un voyage. Imprégnation lente du mode de vie, accueille chez les warm shower, partage avec les autres cyclistes, activité physique, paysages qui défilent si lentement, voyage intérieur, voyage en famille, voyage mystique, changer de lieu chaque jour, avancer doucement, installer son campement, fatigue physique, psychique, laché prise….le voyage c’est fini, maintenant les vacances commencent.

Big Sur

Nous voici parti pour une quinzaine de jours de vélos un peu sauvage. Ca va nous changer de la Floride. En Floride, c’était urbanisé, chaud, plat…ici, c’est sauvage, montagneux, froid.

On retrouve rapidement les sensations de notre premier voyage. Simple et Basique, si vous avez la rèf…Savoir ce qu’on mange, si on a assez à boire, et ou on dort. Ce retrouver petit humain au milieu de la nature immense, petit humain soumis aux éléments, pluie, vent, chaleur, froid…

Nous allons nous engager sur la Highway 1, Big Sur, cette route réputée difficile entre les falaises vertigineuses et les criques rocheuses d’un côté et les forêt de séquoias de l’autre.

Nous avons enlevé les sacoches à Louise et Simon. Seul Baptiste et nous avons du poids.

C’est vers le milieu du 19ème siècle que les pionniers s’intallèrent là, travaillant l’abattage des Séquoias. A cette époque, Jack London parcourt la région à cheval. La route reliant Carmel à San Simeon fut ouverte en 1937. Henry Miller fut également charmé par cette région, sauvage. Il s’y installe en 1947, dans une cabane sur la falaise : «  Tout vous est jeté pêle-mêle : l’océan, le paysage, les fôrets, les rivières, le génépi, et même les rochers qui ont un attrait hypnotique ».

Et c’est vrai que l’on sent tout cela ici.

Nous partons de Monterey, magnifique ville avec son aquarium, ses baleines, son bord de mer, ses lions de mer.

Plages des Lions de mer.

Laureen et Lelio nous avait parlé des warmshower tout au long de la route, mais on en verra pas vraiment. Est-ce l’effet de groupe, 6…ce n’est pas évident à acceuillir.

Alors nous iront de camping d’Etat en Camping d’Etat, state park campground. Et en fait, il n’y en a pas souvent. Donc on se verra imposer des journées à 60 kilomètres, ce qui, quand vous avez 8 ans et un vélo 20 pouces, ou 45 et un vélo très chargé, use.

On ouvre grand nos yeux, on se met en état méditatif, on tourne les pédales même si on trouve que ça ne va pas assez vite car les montées font des kilomètres. Elles sont interminables. A chaque tournant, on croit que c’est fini, mais non…Il fait très chaud. Nous passons par Carmel et la route des 17 miles. C’est magnifique.

Le pont qui a permis d’ouvrir la route. Il y a Pierre dessus.

Louise est souvent devant car sans plateau avec son vélo, elle est tout en force et ne peut pas pédaler dans la semoule. Nous sommes très impressionnés des côtes qu’elle enchaine sans jamais flancher, sans se décourager. 

Les descentes sont grisantes mais nous gardons tous en mémoire la chute de Louise dans une descente en Thailande, les hurlements, la peau qui se referme sur le tule gras, ses cicatrices…donc autant dire, qu’on fait tous hyper gaffe, encore plus avec des vélos hypers chargés.

Notre premire jour, sera magnifique, le long de la côte, les plages, les montées descentes. On voit le phare de Point Sur, construit en 1889 pour éviter les naufrages.

On enchaine 58 kilometres et 800 metres de dénivelé. Autant dire qu’après des jours de ville, ça pique. On arrive dans le Pfeiffer campground, super beau avec des Séquoias. Le Hike and Bike.

Emplacement pour les marcheurs, cyclistes. Il y a un jeune et un papy, et nous. On passe une bonne soirée . Un putois, tout mignon, vient chipper nos poubelles. Pierre découvre qu’il a un méga trou dans deux dents !! des morceaux de dents qui partent. On gèle littéralement toute la nuit. Pourtant on a racheté chacun un pull à Monterey. Il n’y avait rien d’autre. On dort habillé avec 2 pulls, un legging et notre pantalon, un tour de cou, des chaussettes….néanmoins on est transit toute la nuit. C’est dur.

Le lendemain, on veut charger nos téléphones avant de partir, car ils nous servent de plan, appareils photos, musique pour se motiver. ..Il n’y a qu’une prise et une voiture éléctrique, qui est déjà resté branchée toute la nuit, est dessus. Elle ne peut pas de débrancher…J’ai beau lui expliquer que c’est compliqué pour nous de partir à vide avec 4 enfants. Elle me dit dans 5 minutes, mais restera branché jusqu’à ce qu’on parte. GGRRHHH Bon, c’est tout droit en même temps.

On se dit qu’on se chargera le soir. Il faut réenchainer les kilomètres.

On a contacté un Warm shower. C’est un pompier, ça n’a pas l’air simple. Il est ok mais on doit l’appeler. Or, ici, pas de réseau, et très vite on sera à sec de batterie. La route serpente dans la montagne, mais alors les côtes sont vraiment longues cette choix. Il faut chaud…On croise le papy qui nous conseille de dormir à Plasteek creek. Lui va dormir sur la plage.

On passe devant la Firestation. On hésite…mais ça n’avait pas l’air simple…je n’ai pas pu appeler Murdok. On passe notre chemin. Il y a aussi cet effet fatigue qui joue. Il a juste envie de se poser, de ne pas faire d’effort de sociabilisation, conversation…c’est bête. Se poser, manger, regarder un film, dormir.

On arrive enfin au camping après 55 kilomètres et 1 000 mètres de dénivelés. Il n’ y pas de douche, pas de prise electrique….cette fois, on maudit la voiture electrique…pas de film, pas de musique, en même temps il n’y a pas de réseau. On aurait mieux fait d’aller sur la plage….On va se promener sur la plage. Et on gèle encore toute la nuit. Le vent est glacial.

Troisème jour. En haut d’une énorme côte, un homme nous tend de la Gatorade !!! C’est Murdok. Il ne nous pas vu hier, il est venu à notre rencontre. Ca nous réchauffe le cœur. Les enfants sont supers contents. On discute un petit peu puis chacun reprend sa route. On regrette de n’avoir pas osé sonner à la porte de la Firestation.

On passe une bonne journée de pédalage. 59 kilomètres et 700 metres de dénivelé pour arriver au camping de San Siméon.

Louise en plein effort !!

On passe par le pointe de Piedras blanca qui acceuille des centaines de lions de mer. C’est incroyable.

A San Siméon, encore une fois, pas d’electricté. On discute avec deux cyclistes moustachus rigolo qui s’étonnent du vélo de Louise et qu’elle est vraiment passé Big Sur avec ça ! On part ce faire un diner à la pizzeria pour se réchauffer.

Du coup, on se prend un méga petit déj dans un restaurant le matin pour charger nos téléphones. A l’américaines, pancakes, lard, œufs…top !! ca tombe car nous avons uen petite journée, 44 km pour arriver à Morro Bay. 

Un enfant sur le pont

Ca grimpe…

De Morro Bay, on part pour Arroyo Grande où Mark nous reçoit. On sera dans les terres. Ca change. C’est plus plat. On voit les grands champs de fraises, oranges, citronniers à perte de vue. On voit les ouvriers travailler en plein soleil. C’est impressionnant. Ca sent la fraise !!

Mark vient nous chercher au Walmart. Il est en vélo. On le suit sur 5 km.

Finalement, on s’arrête sur un terrain plein de choses diverses et variées. Il vit la, entre une petite route qui monte et une route de terre. Il nous trouve un coin pour planter la tente sur le terrain. Il nous montre tous ses vélos français de récuperation, non réparés.

Pierre trouve des cannes de golf et s’entraine.

On charge sur une baterrie branchée aux panneaux solaires. Nous sommes reconnaissant d’avoir pu le rencontrer, qu’il acceuille les cyclistes.

San Francisco

Après avoir de nombreux jours en ville, Orlando, la Nouvelle Orléans, Houston, nous décidons d’écourter le voyage en train et de ne pas faire les arrêts San Antonio, Alpine, Tucson et d’aller directement à Los Angeles pour partir à San Francisco et redecsendre en vélo. La route de la pacific coast, Big Sur….

Bref un long voyage nous attend.

Nous passerons 2 jours et 2 nuits dans le Sunset limited. On passe deux fuseaux horaires dans la même journée.

On imagine la découverte vers l’Ouest, on imagine les cow-boys et les indiens, on imagine les hommes qui ont posé ces rails au milieu du désert. Globalementon verra en effet beaucoup de désert. Notre première nuit se passe bien. Les sièges sont spacieux. On laisse le temps filer en regardant le paysage. La journée passe aussi vite. Il y a de quoi faire, discuter, jouer aux cartes, faire des devoirs, écrire, lire, regarder le paysage…c’est top. On se dit qu’il faut montrer aux enfants Arizona Dream, Bagdad Café….

Le train passe au sud par des villes isolées et désertiques. Puis nous arrivons vers El Paso et là, on frole le mur. Ca fait bizarre. On voit le Mexique derrière et on voit bien que ce n’est pas la même chose. 

On visitera plus tard le musée d’art moderne de San francisco qui présente des projets qui ont été réalisés sur le mur.

On arrive le matin à Los Angeles. On sent déjà le froid en sortant. C’est prenant….Bon on se dit que c’est le matin…

Julie part chercher le méga van à l’aéroport pendant qu’on récupère les vélos avec Baptiste dans une gare assez grande et assez belle. Le tout est encore de jouer au Tertris dans un van 15 places dont les sièges se s’abaissent pas !!

Après 2 nuits dans le train, nous voilà attaquer une journée de voiture !! On passe chez Lee déposer 4 sacoches…Il faut alléger Louise et son vélo de supermaché sans plateau à la roue voilée et Simon, car c’est la montagne qui nous attend, les rafales de vent.

On arrive à San francsico le soir. De la voiture on voit tout le monde doudoune, bonnet. On commence à avoir un peu peur après nos 45 degrés de Houston….On va dans un petit hotel en plein centre à l’entrée de ChinaTown. C’est top. Rebellotte, sortir le bazar, remonter les vélos…On est tellement content d’être à San Francisco qu’on sort se promener le soir. Constat…Ca caille grave !! On a un sérieux problème de vêtements. Au plus chaud, nous sommes en sweat.

Louise voit les danseuses sur le table des bars pour adultes.

Le lendemain matin, on commence par le tour de chinatown, toujours aussi beau.

Evidemment, on se fait un méga restaurant. Louise est aux anges.

Le plus grand chinatown du monde en dehors de l’asie, devant celui de New York. Les premiers immigrants chinois sont arrivés en 1848 fuyant la famine et la guerre de l’opium. Et c’est eux qui construiront les chemins de fer transcontinenatux. 9 ouvriers sur 10 étaient chinois.

On voit la fabrique à gateaux à petits mots.

Ca fait du bien d’être dans une ville à taille humaine. La plus européenne des ville américaines. Alors c’est peut-être pour ça qu’on l’aime tant. Ses collines, l’océan, les ponts, les terrasses, les restaurants, tout peut se faire à pied, sans s’épuiser…

On visite le musée du Cable car et on se promène dans Nob Hill et Russian hill.

On se demande si en France on laisserait des gosses accrochés en tongue à un bus…..

Les collines sont toujours aussi impressionantes. La vue est magnifique.

On passe dans Lombard street toujours aussi fleurie et mignonne.

Je prends une photo vite fait et la je vois une femme dessus…elle posait pour nous, je ne l’avais même pas vu…On rigole, elle rigole de son côté…

Le lendemain direction le Pier 39 pour voir les otaries, entre 300 et 1000. Ca fait toujours sont effet. 

On vogue vers Alcatraz.

D’abord phare, fortin, prison militaire, elle devient prison fédérale en 1934 et acceuille les plus dangereux criminel dont Al Capone. Seul Frank Morris et les frères Angin ont résussi à sortir de leur goele et n’ont jamais été retrouvé. On voit les conditions de détention difficiles.

Pierre a enfin l’audioguide dont il rêvait dans tous les musées.

Les enfants sont très attentifs. En plus de la prison, le panorama est fabuleux. Il y a des colonies d’oiseaux , des jardins.

C’est vraiment une super journée.

Le vélo nous manque, et surtout nous devons vérifier et réparer avant les 10 jours de vélo.

Après un arrêt l’alliance française pour acheter des livres, nous partons en direction du Golden gate. On longe des parcs, des marinas, des coins qu’on ne connaissait pas du tout.

Le presidio, le Lincoln park. Ils sont pleins de monde, il y des kite surfeurs. C’est vraiment très chouette malgré le vent de face. Le golden gate bridge ( même si le plus fameux chez nous est maintenant celui des Golden warriors et de Steph Curry, le Bay Bridge ) est toujours aussi majestueux.

En le traversant, nous pouvons admirer à quel point il ferme la baie et voir les bateaux au loin. 

On décide de continuer la route jusqu’à Sausalito pour prendre une glace et voir toutes les maisons sur pilotis. C’est très joli.

Il est temps de quitter San Francisco. On triche car on loue encore un pick up pour s’avancer jusqu’à Monterey. La route est dure, montagneuse et on aura pas le temps de se rajouter ces 200 kilomètres.

Le coeur en joie à l’idée de voyager tels des américains avec un pick up, on prépare nos affaires et Julie va chercher le pick up. Mauvaise surprise, l’agence ne veut pas nous le louer alors qu’il est réservé sur internet. Bref, on fini avec une 7 places…On tente bien, à la Bolivienne de faire rentrer 6 vélos, dedans. On démonte les roues, porte bagage…. mais force est de constater que ce n’est pas possible si on veut conserver un minimum de siège.

On fera donc 2 aller-retour pour tout transporter. On arrive au Camping des vétérans de Monterey. Julie repart chercher le reste des vélos et arrivera tard le soir.

Nous découvrons le froid des nuits…